Différences entre les versions de « La Sécurité »

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<h5>'''[[Les analyses de risques]]'''</h5>
<h5>'''[[Les analyses de risques]]'''</h5>
'''<U>METHODE D'EVALUATION DES RISQUES EN CINQ POINTS</U>'''
'''Point 1 :  Evaluation des activités risques (source).'''
La sécurité des opérations de plongée doit être basée sur une évaluation des dangers rencontrés dans cette activité (prise au sens large). Il faut systématiquement évaluer les risques en fonction des modes opératoires.
''- Par exemple : Un objectif profond en circuit ouvert avec une "transplate treck wing".''
'''Point 2 : Evaluation des conditions à risques.'''
Pour chaque risque, la ou les causes associées doivent être identifiées.
''- Par exemple : Du nouveau matériel et des paliers à réaliser et (nous avons ici deux causes associées au risque).''
'''Point 3 : Evaluation des dangers (cible).'''
Pour chacune des causes identifiées, l’événement déclencheur doit être connu.
''- Par exemple :  Manipulation erronée de la Wing, impliquant une remontée incontrôlée.''
'''Point 4 :  Evaluation des conséquences (portée).'''
Un danger peut entraîner des conséquences qui doivent être connues, (on maîtrise bien ce que l’on connaît bien). On doit se poser les questions suivantes :
1) Le fait en question a-t-il une portée si oui le(s) quel(s) ?
2) Qui subit le(s) problème(s) ?
''-Par exemple : Une remontée incontrôlée peut conduire à un profil en Yo-yo, une MDD, voir des barotraumatismes pour le plongeur. Cette connaissance des conséquences éventuelles va permettre de mettre en œuvre une ou des mesures préventives voir correctives.''
'''Point 5 : Mesures correctives.'''
Des actions de prévention doivent être mises en oeuvres pour prévenir ou réduire les risques identifiés. Il faut également prendre des mesures correctives en cas d’incident ou d’accident pour que l’événement ne se reproduise plus.
''-Par exemple : Avant de faire une plongée profonde avec du nouveau matériel ont apprendra à l’utiliser correctement.''
'''EXEMPLE D'ANALYSE DE RISQUES'''
{| class="wikitable"
! \ !! Activité à risque !! Condition à risques et Événement déclencheur. !! Risques prévisibles. !! Dommages prévisibles !! Maîtrise du risque
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| '''1'''
| Transvasement O2.
| Fuite de gaz. Brusque mise en pression d’un circuit.
| Explosion. Incendie.
| Mort d’individus. Brûlures 3e degré. Blessures graves. Destructions.
|Formation adéquate. Permise machinistes 3. Détecteurs O2. Ventilation des locaux. Application des règles technique gaz RG 551 de l’ASS. Documentation à disposition. Formation continue. Maintenances et audits régulières.
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|'''Evènements déclencheurs :'''
Source d’ignition.
Compression adiabatique.
Défaut de propreté O2.
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<h5>'''[[La prévention]]'''</h5>
<h5>'''[[La prévention]]'''</h5>
<h5>'''[[Les secours]]'''</h5>
<h5>'''[[Les secours]]'''</h5>

Version du 10 avril 2008 à 09:59

La commission de sécurité

Il faut comprendre la sécurité comme un système préventif de maîtrise des Risques qui vise à garantir la sécurité en plongée. Elle constitue une approche documentée et vérifiable, pour l’identification des dangers et des situations critiques. Elle aboutit sur des mesures préventives et à la mise en œuvre d’un système de surveillance dans le domaine de la santé, l’hygiène, et la prévention des Accidents.

Au club cette mission est gérée par les membres de la commission de sécurité.


Le concept de sécurité

Un concept de sécurité, c’est un ensemble organisé d’éléments (processus et procédures) permettant de réussir dans le domaine de la sécurité de l’hygiène, de la protection de la santé, de la prévention des accidents et de la protection de l'environnement. Les standards de sécurité du club s'intègrent dans ce concept.

Il faut admettre que l’accident est un échec et que ni les accidents ni les incidents sont une fatalité.

L’accident et toujours le dérèglement d’un processus ou une erreur systémique.


C'est pouquoi nous soutenons l'axiome suivant : Tout est prévisible ou presque…

Pour être crédible, il faut dire ce que l’on fait pour la sécurité, faire ce que l’on dit, et être capable de le prouver le cas échéant.

Notre concept se structure autour des chapitres ci-dessous.

1 Définition de la politique de sécurité. C’est faire savoir ce qu l’on veut, fixer des objectifs et agir en conséquence.


2 Organisation de la sécurité. C’est régler les tâches et les compétences les responsabilités en matière de sécurité, d’hygiène, de protection de la santé et protection de l’environnement.


3 Administration, formation, information. C’est rendre apte à agir correctement. Pour agir efficacement, il faut avoir les connaissances nécessaires. Ces connaissances sont assurées par une formation ciblée et permanente.


4 Règles et standards de sécurité. Elle fixe la ligne de conduite pour permettent aux plongeurs de se comporter en tout temps de manière sûre. En particulier lors de plongée à risques.


5 Gestion du risque. On ne peut venir à bout des dangers que lorsqu'on les connaît. L’identification des dangers et l'évaluation des risques qu'ils constituent est une tâche essentielle de l'activité dans le domaine de la sécurité. Les analyses de risques montrent où l’activité peut devenir dangereuse.


6 Gestion des évènements. Elle aide à réduire le dommage au minimum. Des secours rapides et compétents doivent être garantis en cas d’incident, ou d’accidents.


7 Mesures correctives. Les dangers identifiés doivent être éliminés ou ramenés à des proportions acceptables par des mesures appropriées. Il faut pourvoir à ce que les mesures prises restent efficaces à long terme.


8 Participation. La participation consiste surtout, à exploiter les connaissances de façon optimale et à faire des personnes concernées des participants. Les décisions prises en commun sont mieux acceptées ; c’est la recherche d’un consensus.


9 Protection de la santé. Elle est souvent négligée, mais elle est néanmoins importante. Il convient, en particulier, de procéder à l'enregistrement systématique des facteurs pathogènes et de prendre les mesures nécessaires.


10 Contrôles et audits. Ils permettent de contrôler si les objectifs fixés ont été atteints. Il s'agit de contrôles réguliers portant sur les machines, les appareils, les gaz, le matériel, les équipements, les comportements.


Les analyses de risques

METHODE D'EVALUATION DES RISQUES EN CINQ POINTS


Point 1 : Evaluation des activités risques (source).

La sécurité des opérations de plongée doit être basée sur une évaluation des dangers rencontrés dans cette activité (prise au sens large). Il faut systématiquement évaluer les risques en fonction des modes opératoires.

- Par exemple : Un objectif profond en circuit ouvert avec une "transplate treck wing".


Point 2 : Evaluation des conditions à risques.

Pour chaque risque, la ou les causes associées doivent être identifiées.

- Par exemple : Du nouveau matériel et des paliers à réaliser et (nous avons ici deux causes associées au risque).


Point 3 : Evaluation des dangers (cible).

Pour chacune des causes identifiées, l’événement déclencheur doit être connu.

- Par exemple : Manipulation erronée de la Wing, impliquant une remontée incontrôlée.


Point 4 : Evaluation des conséquences (portée).

Un danger peut entraîner des conséquences qui doivent être connues, (on maîtrise bien ce que l’on connaît bien). On doit se poser les questions suivantes :

1) Le fait en question a-t-il une portée si oui le(s) quel(s) ?

2) Qui subit le(s) problème(s) ?

-Par exemple : Une remontée incontrôlée peut conduire à un profil en Yo-yo, une MDD, voir des barotraumatismes pour le plongeur. Cette connaissance des conséquences éventuelles va permettre de mettre en œuvre une ou des mesures préventives voir correctives.


Point 5 : Mesures correctives.

Des actions de prévention doivent être mises en oeuvres pour prévenir ou réduire les risques identifiés. Il faut également prendre des mesures correctives en cas d’incident ou d’accident pour que l’événement ne se reproduise plus.

-Par exemple : Avant de faire une plongée profonde avec du nouveau matériel ont apprendra à l’utiliser correctement.


EXEMPLE D'ANALYSE DE RISQUES

La prévention
Les secours

Les secours en plongée: Selon les standards actuels du sauvetage, la chaîne des secours est organisée en cinq maillons :


Dans les 3 premières phases, le secouriste est capable de se repérer sur le lieu de l’accident, de donner l’alerte et de prendre les mesures immédiates nécessaires pour sauver la vie en assurant les gestes d'urgence: en cas de maladies de décompression, barotraumatismes, malaises, traumatismes, plaies, jusqu'à la réanimation cardio-pulmonaire.


...Suite en préparation...

Réglementation Suisse
Réglementation Française

Avis de sécurité


Sécurité des acumulateurs et piles de plongée voir le schéma d'une pile prismatique



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La santé


Le bilan de santé

Les maladies et les restrictions des capacités physiques, même si elles ne causent pas de problème en temps normal, peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves sous l'eau.


Le certificat d'aptitude

Pratiquement chaque base ou club de plongée exige un certificat d'aptitude de plongée et notre club ne fait pas exception. Pour participer à nos activités vous devrez être en possession d’un certificat d’aptitude à la plongée. En fait le médecin certifie que l’examen médical ne met pas en évidence de contre indications à la pratique de la plongée sportive en scaphandre autonome.

En règle générale, celui-ci est établi par le généraliste ou par un médecin hyperbare. La "Société suisse de médecine subaquatique et hyperbare" a élaboré un formulaire structuré qui permet de déterminer l'aptitude à plonger. Ainsi, même les médecins qui ne disposent pas de connaissances spécifiques en médecine de plongée peuvent réaliser cet examen correctement.

Restrictions

  • On déconseille la plongée aux femmes enceintes.
  • Les enfants ne doivent pas faire de plongée sous-marine avant d'avoir 13 ans.

l'hygiène


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\ Activité à risque Condition à risques et Événement déclencheur. Risques prévisibles. Dommages prévisibles Maîtrise du risque
1 Transvasement O2. Fuite de gaz. Brusque mise en pression d’un circuit. Explosion. Incendie. Mort d’individus. Brûlures 3e degré. Blessures graves. Destructions. Formation adéquate. Permise machinistes 3. Détecteurs O2. Ventilation des locaux. Application des règles technique gaz RG 551 de l’ASS. Documentation à disposition. Formation continue. Maintenances et audits régulières.
Evènements déclencheurs :

Source d’ignition. Compression adiabatique. Défaut de propreté O2.