Différences entre les versions de « L'accident hyperoxique »

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Les risques liés à l’hyperoxie sont présents dans l’utilisation de gaz enrichis en oxygène comme le [[Nitrox]] ou l’[[Hélitrox]] et également en plongée à l’air profonde dès 57 mètres.
Notre organisme fonctionne sous une [[pp|pression partiel]] d'oxygène de 0.21 bar au niveau de la mer c'est la [http://fr.wikipedia.org/wiki/Normoxie normoxie]. Si cette [[pp|pression partiel]] augmente sensiblement, l'[http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/hematose-5731.html hématose] est modifiée et elle modifie le métabolisme de notre organisme.  


La toxicité du [[dioxygène]] est à prendre ne compte comme risque à partir d’une pression partielle d’O2 de 1.4bars en gaz fond. Dans les phases de décompression la limite maximale est de 1.6 bars de PpO2.


L’hyperoxie ne comporte pas beaucoup de symptômes prédictifs (des tremblements anormaux sont souvent les signes premiers). En suite si la PpO2 continue de monter la situation va devenir incontrôlable.
En plongée, l'hyperoxie, c'est l’augmentation de la [[pp|pression partielle]] de l'oxygène et c'est l’augmentation de sa concentration qui pose problème. Les risques liés à l'hyperoxie sont présents dans l’utilisation de gaz enrichis en [http://fr.wikipedia.org/wiki/Oxyg%C3%A8ne oxygène] comme le [[Nitrox]], l’[[Hélitrox]] le[[Trimix]],  l’[[Héliox]], mais également en plongée profonde  l'air, dès '''57 mètres'''.
La crise peut prendre une tournure épileptique de type [http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R466.html grand mal].


En général, le plongeur en proie à une crise de [http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R466.html grand mal] perd connaissance. Tout son corps se crispe la glotte se ferme la respiration est interrompue.


Puis on voit apparaître des convulsions, parfois très violentes. Le plongeur risque de se mordre la langue et il perd le contrôle de sa flottabilité et lâche son détendeur.
'''Cinq types de risques sont à maîtriser :'''


La crise dure le plus souvent 1 à 2 minutes, parfois quelques secondes seulement. Après la crise, il peut être désorienté et avoir besoin de repos ou de sommeil et il retrouve sa respiration. C’est uniquement à ce moment que la procédure de remonté d’urgence peut débuter pour ne pas risquer une surpression pulmonaire avec la glotte fermée.
* [[L’intoxication du CNS]]: troubles neurologique.
 
* [[Pneumotoxicité de l'oxygène]]: troubles pulmonaire
'''Très difficile à gérer…'''
* [[Troubles cardio-vasculaires]]
* [[Troubles cellulaires]]
* [[Troubles oculaires]]

Version actuelle datée du 6 octobre 2008 à 19:06

Notre organisme fonctionne sous une pression partiel d'oxygène de 0.21 bar au niveau de la mer c'est la normoxie. Si cette pression partiel augmente sensiblement, l'hématose est modifiée et elle modifie le métabolisme de notre organisme.


En plongée, l'hyperoxie, c'est l’augmentation de la pression partielle de l'oxygène et c'est l’augmentation de sa concentration qui pose problème. Les risques liés à l'hyperoxie sont présents dans l’utilisation de gaz enrichis en oxygène comme le Nitrox, l’Hélitrox leTrimix, l’Héliox, mais également en plongée profonde l'air, dès 57 mètres.


Cinq types de risques sont à maîtriser :