Troubles cellulaires

De plongeplo
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L'oxygène est reconnu pour être indispensable à la vie , on sait moins que qu'il peut se présenter sous des formes moléculaires différentes (dont l'eau oxygénée et l'ion superoxyde) , qui peuvent être très ré actives et par là même bénéfique ou éminemment toxiques pour l'organisme. Ces molécules particulières (dont l'ion superoxyde) sont nommées : Radicaux libres.


Un radical libre est une molécule qui possède un électron non apparié et on le note souvent R°.


Les radicaux libres ayant le plus d’importance en biologie et étant le plus souvent pris en compte sont les suivants : 1O2 , O2-°, OH° , RO°, ROO°


Effets bénéfiques

Les formes actives de l'oxygène, dont l'ion superoxyde, (que notre organisme fabrique de façon continue pour se défendre) interviennent dans les réactions de défense contre les bactéries et les virus.

Par exemple, il détruit de cette façon les bactéries avec ROO° en fabriquant de l’eau oxygénée.

En effet, les 95% de l’O2 sont utilisés pour la respiration et le reste est utilisé pour fabriquer des radicaux libres. Cette quantité est limitée grâce à un système antiradicaux libres.

Cependant avec la vieillesse ou la maladie, l’équilibre peut être rompu et on observe un dérèglement au niveau de la destruction des radicaux libres.


Effets toxiques

Sa toxicité est visible lorsqu'il est administré en conditions d'hyperoxie ou d'hypoxie. A 100 % d'O2, en normobarie, la mort survient après 100 heures d'inhalation. Les lésions consécutives à l'hyperoxie, observées sur modèle animaux, commencent au niveau de l'endothélium et sont suivies par des lésions des cellules alvéolaires.

1O2 est favorisé par les UV solaires. Or, les molécules possédant des doubles liaisons sont des proies faciles pour les radicaux, qui agissent tels des voleurs d’électrons. Ils forment alors des peroxydes qui sont des molécules cancérigènes. Les radicaux libres détruisent les phospholipides des membranes cellulaires.

Paradoxe

En clinique humaine, l'oxygène est administré régulièrement avec des FiO2 élevées, chez les patients en défaillance respiratoire aiguë, pour des périodes prolongées, sans toxicité apparente. Cette observation paradoxale pourrait s'expliquer par l'absence d'augmentation de la pression artérielle en oxygène, due aux altérations des échanges gazeux, tandis que les cellules alvéolaires, soumises à hautes concentrations en oxygène, sont plus résistantes. Les lésions inhérentes à la défaillance respiratoire peuvent aussi masquer les phénomènes toxiques dus à l'hyperoxie. L'utilisation de FiO2 élevées en soins intensifs doit donc rester contrôlée et limitée en temps.

Risque hyperbare

Nous savons que la pression partielle de l'O2 ne doit pas être supérieur à 1.6 bar en décompression ce qui limite son utilisation à 6 métre de profondeur. La respiration d'oxygène pur à 9 m expose l'organisme à la toxicité aiguë de l'oxygène.

Mesures préventives

Il existe des phénomènes d'adaptation à l'hyperoxie, caractérisés par une augmentation d'activité des enzymes « antioxydantes » apporté par l'alimentation.

Les antioxydants les plus connus sont :

  • Le ß-carotène (provitamines A),
  • L'acide ascorbique (vitamine C),
  • Le tocophérol (vitamine E),
  • Les polyphénols et le lycopène. Ceux-ci incluent les flavonoïdes (très répandus dans les végétaux),
  • Les tanins (dans le cacao, le café, le thé, le raisin, etc.),
  • Les anthocyanes (notamment dans les fruits rouges)
  • Les acides phénoliques (dans les céréales, les fruits et les légumes).