Différences entre les versions de « La Narcose »

De plongeplo
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* La masse spécifique.  
* La masse spécifique.  
* La solubilité dans l’eau et les graisses.
* La solubilité dans l’eau et les graisses.
* Le coefficient de partage eau/ graisse ([[théorie Overton-Mayer]]).  
* Le coefficient de partage eau/ graisse ([[http://fr.wikipedia.org/wiki/Meyer-Overton_(loi_de)loi Overton-Mayer]]).  
* Le logarithme de la polarité sur le volume molaire.  
* Le logarithme de la polarité sur le volume molaire.  
* Etc.
* Etc.

Version du 18 septembre 2008 à 19:35

La narcose aux gaz inertes se caractérise par un ensemble de perturbations du comportement, du jugement, de la coordination neuromusculaire entraînant une baisse de reflex et de vigilance du plongeur, face à une situation à risque ; pouvant même le conduire une obnubilation totale et mortelle. Le gaz principal incriminé est un composant de l’air : l’Azote.


Les effets narcotiques diffèrent en fonction des individus et de l’accoutumance aux fortes pressions partielles de l’Azote.

Dès 40 mètres, les troubles sont inévitables, mais maîtrisables avec une bonne accoutumance (entraînement régulier).


Dans la zone dès 50-60 mètres de profondeur les troubles sont importants, l’entraînement et l’accoutumance dans cette zone réduisent le risque.


Nous avons tous que des corailleurs travaillent à l’air dans des zones encore plus profondes, mais cela implique du métier et une recompression hyperbare dans les minutes qui suivent le retour en surface.


Nous recommandons de ne pas dépasser les 50m pour la plongée à l’air ensuite, il faut passer au trimix.

Il est à noter que le [GUE] (Global Undervater Explorer) interdit la plongée à l’air. Le Nitrox imposé jusqu’à 40 mètres au-delà il faut plonger au Trimix. Cette façon de faire fut jugée saugrenue, mais petit à petit cette tendance progresse.

Physiologiquement le mécanisme de la narcose et très complexe et il est inutile (ici) de vous énumérer toutes les hypothèses développées sur le sujet ; mais les pistes principales, généralement admises, impliquent :

  • Le poids moléculaire.
  • La masse spécifique.
  • La solubilité dans l’eau et les graisses.
  • Le coefficient de partage eau/ graisse ([Overton-Mayer]).
  • Le logarithme de la polarité sur le volume molaire.
  • Etc.


Ce qui apparaît comme certain, c’est que plus un gaz neutre est lourd, plus il est narcotique.


  • L’argon dont le poids moléculaire et de 40 est narcotique à 20 mètres.
  • Le xénon avec un poids moléculaire de 131 est narcotique en surface.
  • L’Hélium qui à un poids moléculaire de 4 n’est pas narcotique.

Peter B. BENNETT, D.Sc, Ph., Directeur général International [DAN], suggère que les l’effet narcotique des gaz lourds produit des modifications subcellulaires pouvant entraîner des perturbations dans la diffusion de gaz tel que l’oxygène et le dioxyde de carbone ce qui induirait des phénomènes d’excitabilité perturbant les neurones au niveau des synapses.