Résumé de communications scientifiques

De plongeplo
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SOURCE : ffessm78.free.fr/fichiers%20texte/medical/R%E9union_Toulon_Nov2006.doc


PHYSIOLOGIE

ADD et MMD ; même si le filtre pulmonaire arrêtent un grand nombre de bulles en excès, il n’arrête pas les médiateurs chimiques et hormonaux à la base de la MDD.


Intérêt grandissant des processus liés au (NO) "monoxyde d'azote" et de l’influence >0 dans les moindres conséquences d’un problème de désaturation.


Augmentation des résistances périphériques entraîne des phénomènes de friction et en conséquences …des pb de l’endothélium ( tissus qui tapissent la paroi intérieur du cœur).


Si VO2 Max élevée : moins de problème.


Une relation entre le débit d’O² dans les recycleurs et le BMI (Body mass Index); attention en cas d’effort notable.


Se faire secouer avant une plongée serait >0 et protecteur quant à une moindre fabrication de bulles.


L’O² augmente la sécurité (connue) mais augmente la production d’EPO et augmente ainsi la neuro-protection en cas de problèmes.


En étude prospective (population tirér au sort, hasard) il y aurait 10% de shunt droit gauche non FOP donc a priori pulmonaire.


Utilisation des fractals (mathématiques de la similitude) pour élaborer une théorie sur les taches cérébrales découvertes chez les plongeurs : elles ne seraient pas pathologiques et ne seraient pas d’origine vasculaire ; ce ne serait donc pas des lésions.


Le lien FOP accident est un lien établi sur études rétrospectives (et donc sujet à caution) ; une analyse critique systématique est essentielle.


ADD A EVOLUTION PARADOXALE / REVUE SUR LES ADD EN GENERAL

Les ADD à évolution paradoxale (aggravation secondaire lors ou après la recompression) ; souvent médullaire avec mécanisme mixte artériel (bulle ; hypoxie) et veineux (gène au retour ; dégazage in situ accentué) ; possibilité en sus de lésion rhumatologique surajoutée (protrusion discale cervicale ou dorsale haute) ; Souvent cause multi-factorielle et donc consécutive d’une MDD plus que de l’ADD en lui-même. 


Réflexion sur prévention (fréquence ADD avoisine 1/10000): Plongée à moins de 35-40 m (augmentation du facteur de risque de l’ordre de 10 fois si profondeur supérieure à 40 m) ; progressivité (réduction progressive de la production bullaire si étalement des plongée à des profondeurs de plus en plus importantes) ; pas de réadaptation profonde… ; confirmation du « qui a bullé rebullera ! » ; le FOP multiplierait les risques par x 5 à x 13 ; un simple effort physique (remontée sur le bateau) ouvre un shunt pulmonaire quasi physiologique …alors la fermeture de FOP est et reste un non-intérêt en médecine de la plongée … !!!; en cas de pépins grave ou non, réclamez, voire exigez des séances d’O² hyperbare itératives ( répétée plusieurs fois) avec possibilité de récupération après plusieurs séances sur plusieurs semaines. 


L’avenir : la place +++ donnée à l’effort avant la plongée (recommandation pour parvenir à sortir du flou et des méthodes perso) ; des médicaments « donneurs de NO » ; mieux comprendre la MDD ; mieux positionner les médicaments déjà existant et comme toujours (+++) de l’O² en plongée, au palier et en cas de problème.


PEAU ET PLONGEE

Urticaire de mécanismes et de causes multiples (à la pression – sangles ; ceinture de plomb; masque ; combinaisons - , au froid ; au chaud ; à l’eau ; au refroidissement après effort…) ; évolution parfois surprenante avec apparition brutale sans prévenir ; rester un temps ; disparition spontanée ??


Le problème du syndrome de Raynaud parfois très handicapant et obligeant à plonger en eau très chaude.


La peau comme organe starter de déplétion hydrique : l’immersion ; la vasoconstriction ; l’augmentation du flux de retour à l’oreillette droite ; le largage de facteur natriurétique inhibant le facteur antidiurétique ; augmentation de la diurèse de 500 ml iso-osmotique sans notion de soif ; les plongées successives ; l’hémo-concentration…donc BOIRE avant et après la plongée, systématiquement.


Allergie au latex +++ (croisée avec de nombreuses allergies alimentaires) , moins fréquente au néoprène et / ou au caoutchouc vulcanisé ; parfois allergie au colles ; très rares allergies au silicone.


Les macérations (pieds dans les chaussons +++) avec des eczémas et des crevasses.


Les problèmes infectieux (virus ; bactéries (impétigo) ; champignons) ; penser au matériels mal nettoyés ou non facilement nettoyables (faux poumons des recycleurs ; combinaisons étanches).


Les ADD cutanés avec les puces ; marbrures ; moutons isolés ou souvent associés ou annonciateurs d’autres lésions viscérales.