La diurèse en plongée

En immersion, la pression augmente dans tout le corps et déclenche une réaction réflexe qui ralentit le cœur et élargit les artères. Ces réactions sont contrôlées par système parasympathique qui réduit la production de noradrénaline lorsque les pressions tissulaires augmentent.

Dans cette situation le corps a moins besoin de noradrénaline. Une faible concentration de noradrénaline va avoir une conséquence sur les cellules de la paroi de nos vaisseaux : ces cellules vont s'écarter les unes des autres au point que l'espace interstitiel (espace entre les cellules) sera sensiblement plus grand qu'à l'habitude.

L'eau du corps pourra alors rejoindre le sang plus facilement, ce qui aura pour effet d'augmenter le volume du plasma sanguin (hypervolémie). Quand le volume plasmatique augmente, la diurèse (production d'urine) augmente également car il y a plus de sang à filtrer. Le débit urinaire qui est normalement de 1 ml / minute passe à 6 ml / minute en immersion !

Cette réaction provoque un besoin d’uriner qu’il faut bien résoudre sous l’eau lorsqu’il y a de très longues minutes voire des heures à rester sous l’eau pour faire des paliers.

Pour les femmes, il n'existe rien de fonctionnel, qui doivent se contenter de couches-culottes ou de protections pour les incontinences.

Pour résoudre ce problème chez les hommes. Les étuis péniens de différents types et différentes anatomies et les poches à urines sont à disposition chez : REHATEC

Des systèmes de purges fixées sur la combinaison peuvent remplacer les poches à urine.