L'accident hyperoxique

De plongeplo
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Les risques liés à l’hyperoxie sont présents dans l’utilisation de gaz enrichis en oxygène comme le Nitrox ou l’Hélitrox et également en plongée à l’air profonde dès 57 mètres.

La toxicité du dioxygène est à prendre ne compte comme risque à partir d’une pression partielle d’O2 de 1.4bars en gaz fond. Dans les phases de décompression la limite maximale est de 1.6 bars de PpO2.

L’hyperoxie ne comporte pas beaucoup de symptômes prédictifs (des tremblements anormaux sont souvent les signes premiers). En suite si la PpO2 continue de monter la situation va devenir incontrôlable.

La crise peut prendre une tournure épileptique de type grand mal.

En général, le plongeur en proie à une crise de grand mal perd connaissance. Tout son corps se crispe la glotte se ferme la respiration est interrompue.

Puis on voit apparaître des convulsions, parfois très violentes. Le plongeur risque de se mordre la langue et il perd le contrôle de sa flottabilité et lâche son détendeur.

La crise dure le plus souvent 1 à 2 minutes, parfois quelques secondes seulement. Après la crise, il peut être désorienté et avoir besoin de repos ou de sommeil et il retrouve sa respiration. C’est uniquement à ce moment que la procédure de remonté d’urgence peut débuter pour ne pas risquer une surpression pulmonaire avec la glotte fermée.

Très difficile à gérer…