Le radon

De plongeplo
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Le radon n'est pas un risque spécifique de plongée, mais un risque rencontré dans les cavités souterraines dans la phase d'approche ou de progression aérienne.


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a divisé par dix ses limites de tolérance recommandées pour le radon, ce gaz naturel radioactif qui fait 200 à 300 morts par an en Suisse. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) prépare un plan d'action.


Ce plan devrait être prêt d'ici la fin de l'année, nous voulons le mettre rapidement sous toit, a indiqué le chef de la section Risques radiologiques à l'OFSP. L'OMS ayant divisé par dix ses valeurs limites, de 1000 becquerels (Bq) par mètre cube d'air à 100 Bq/m3, il s'agit "de réviser notre stratégie", a-t-il ajouté.


La Suisse a fait œuvre de pionnier en matière de lutte contre le radon et ses spécialistes ont contribué aux travaux de l'OMS. Le programme de lutte 1994-2014 était basé sur la norme de 1000 Bq. Au-delà, le bâtiment devait obligatoirement être assaini.


Selon le chef de la section Risques radiologiques à l'OFSP, la nouvelle donne va impliquer diverses mesures, notamment d'intégrer cette problématique dans les filières de formation aux métiers de la construction. Pour les bâtiments existants, il s'agirait de profiter des programmes d'assainissement énergétiques en cours pour y intégrer les mesures anti-radon, cela permettant de limiter les coûts.


L'OMS a publié lundi un rapport sur le sujet. Il fait suite à des études épidémiologiques lancées au début des années 1990. Celles-ci ont montré que même des expositions basses ou moyennes peuvent favoriser l'apparition de cancers.


Le radon est issu principalement de la désintégration d'éléments radioactifs dans le sous-sol. Il s'infiltre dans les maisons. Inhalé, il peut provoquer le cancer du poumon. En Suisse, les régions les plus touchées sont les zones granitiques (Grisons, Tessin, Valais), ainsi que le Jura, à cause de la porosité de son sol karstique.

Plus d’info :Office fédéral de la santé publique


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