Histoires et Archéologie

De plongeplo
Aller à la navigation Aller à la recherche

Ages.jpg


Sur la rive droite du Léman les Helvètes


Les Helvètes sont un ensemble de peuples celtes installés sur le plateau suisse bien avant la civilisation de Hallstatt (le premier âge du Fer d'env. 1’000 à 500 av. J.-C.) qui plus tard (ver 480 av. J.-C.). deviendra la civilisation de la Tenne.

Le premier établissement retrouvé dans la région de Genève, après l’ère glacière, se situe à Saint-Gervais sur la rive droite et date de 4500-4000 av. J.-C. Durant le Néolithique, les premiers villages s’installent autour de la rade et s’étendent partiellement sur l’eau durant l’âge du Bronze, défendus par des palissades. Mais les grottes et abrit du Salève furent habitées dès le Paléolithique.


Au début du Ier siècle av. J.-C. probablement sous la pression des mouvement migratoire de tribus germaines, les Helvètes semble avoir été occupée par plusieurs peuples germanique et nordiques. Ainsi les Helvètes commencent à descendre vers le sud et s'installent en Gaule cisalpine Romaine.


La première mention historique des Helvètes est faite par César dans son ouvrage la Guerre des Gaules en relatant l’humiliant triomphe des Helvètes sur les Romains à la bataille d'Agen, durant l'épisode dit de la guerre des Cimbres, au côté des Cimbres, des Ambrons et des Teutons, aux alentours de 60 av J-C.


Ver l’an -58 pour des raisons inconnues les Helvètes commandés par Divico, alliés des Latobices, Tulinges, Rauraques et Boïens tentent de migrer vers l'ouest de la Gaule. Ils tentèrent de passer sur la rive gauche du Rhône à Genève car le passage du fort de l’écluse actuel n’était pas praticable. A cet époque Genève (Genua) n’est qu’une bourgade fortifiée des Allobroges où un oppidum avec une petite garnison romaine contrôlait le pont sur le Rhône. Alerté César accoura avec des renforts et s’opposèrent aux Helvètes (la défaite de d’Agen était a venger), pour cela César renforce ses troupes à Genève et coupe le pont sur le Rhône pour leur barre la route. Des pourparler échouèrent et César engageât la bataille. Finalement les Helvètes furent battus, dans le massif du Morvan près de l’antique cité de Bibracte capitale des Éduens. Repoussés le long du massif du Jura par Jules César, les quatre tribus helvètes retournèrent sur le plateau suisse avec leurs compagnons d'infortune, exceptés les Boïens installés entre les territoires éduen, arverne et biturige.


Quarante trois ans plus tard en 15 av. J.-C., c’est l’annexion par les Romains de tous les territoires qui constituent la Suisse actuelle, Aventicum devint la capitale des Helvètes durant près de 300 ans.


Vers 275 les envahisseurs Alamans règnent sur la capitale des Helvètes, l'invasion des Burgondes se produit en 427, Ce qui mettra fin à époque romaine en suisse en 455. Les Burgondes fondèrent un vaste royaume qu'ils développèrent sur la Suisse romande actuelle et le quart sud-est de la Gaule. Cette entité territoriale, fruit de la fusion des deux ethnies Burgondes et Gallo-Romaine, reçut le nom de Burgondie, (Burgondia), royaume appelé aussi le regnum Burgundiæ, dont est issu le nom de Bourgogne, qui subsiste de nos jours.


Cet espace politique fut rapidement submergé par les Mérovingiens qui constituèrent une dynastie de rois qui régna sur une très grande partie de la France et de la Belgique actuelles, ainsi que sur une partie de l'Allemagne et de la Suisse jusqu'au VIIIe siècle. L'histoire des Mérovingiens s'inscrit par la naissance d'une culture chrétienne dans leur territoire.


Dès le début du IIIe un clergé chrétien s’installe a Genève et les fondements de la future cathédrale prend forme par des constructions successives. Genève redevient le centre régional qu’elle était et sera choisie comme siège épiscopal. Les pots de Genève, Nyon et Lausanne se dévelopent avec l'arivée de nouvelleu techinqueu de construction navale Romaine.


Sur la rive gauche du Léman : les Allobroges


Venus probablement des pays scandinaves et germains les Allobroge se seraient installés dans les Alpes du Nord au début du IIIe siècle av. J.-C. Les auteurs antiques grecs les ont appelés Allobriges. La ville est alors constituée d'une modeste agglomération où les habitations sont bâties en bois et en pisé. Une tombe d’un chef Allobroge datée de l’an 100 av J-C à été mise à jour sous la cathédrale actuelle. La soumission des Allobroges par les Romains intervient dès 121 av. J.-C. Genève (entré dans l'histoire en 58 ) devient alors un poste avancé au nord de la province de la Gaule transalpine (prendra le nom de Gaule narbonnaise à partir du règne d'Auguste)

Nyon (Colonia Julia Equestris) puis Avenches (Aventicum) occupent une place nettement plus importante que genève. Après un incendie au milieu du Ier siècle, les constructions en pierre remplacent les édifices en bois. Entre 123 et 105 av. J-C l'oppidum s'agrandit encore et Genève devient dès lors une ville romaine (vicus puis civitas) un port fut aménagé dans la région de Rive. Dans le dernier quart du IIIe siècle. les migrations alémanes provoquent la destruction de la cité.

Le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia « pays des sapins » qui se transformera en Savoie. Mais, à l'est, dans les montagnes alpines, des peuples indépendants, les Ceutrons, occupaient la Vallée de la Tarentaise et la haute vallée de l'Arve et les Médulles occupaient la vallée de l'Arc.

En l'an 118 avant l'ère chrétienne. Les Allobroges avaient donné asile au roi des Liguriens, ennemi de Marseille que Rome protégeait. Le consul Gnaeus Domitius Ahenobarbus aidé du général Quintus Fabius Maximus, saisit ce prétexte pour déclarer la guerre aux Allobroge et aux Dauphinois septentrionaux, les armées se rencontrèrent près d'Avignon, dans les plaines d'un village nommé Vindalie ; les Romains furent vainqueurs, et l'Allobrogie fut ajoutée aux provinces déjà conquises. Par ce fait, un sixième du territoire gaulois, compris entre l'Espagne et l'Italie tombent sous la coupe de Rome : c'est la Provincia Romana. Pour stimuler l'économie en facilitant les échanges de cette province qui deviendra la Narbonnaise, Gnaeus Domitius Ahenobarbus va faire réparer une route qui existait déjà qui relie l'Italie à l'Espagne. Il lui donnera son nom : la célèbre Via Domitia.

Lors de la grande invasion de 406-407, les Burgondes traversèrent le Rhin gelé mais contrairement aux Vandales, Suèves et Alains, leurs invasions eurent une zone géographique limitée en aval de Coblence et de Worms.

En 443 Profitant de l'effondrement de l'Empire romain d'Occident les Burgondes commencent à quitter le Rhin moyen et se voient proposer une terre impériale dans la région de Genève par le général et sénateur Flavius Aetius où il se sont été installés comme fédérés en Sapaudia (Savoie),

les Burgondes fondèrent un vaste royaume qu'ils développèrent, en communauté avec les Gallo-Romains anciens possesseurs du sol, sur la Suisse romande actuelle et le quart sud-est de la Gaule. Cette entité territoriale, fruit de la fusion réussie des deux ethnies Burgondes et Gallo-Romaine, reçut le nom de Burgondie, (Burgondia), royaume appelé aussi le regnum Burgundiæ, dont est issu le nom de Bourgogne, qui subsiste de nos jours. Cet espace politique fut rapidement submergé par les Mérovingiens.

La Savoie

Après 451, la Gaule n’est pourtant pas détachée officiellement de l’Empire Romain : les rois fédérés francs, burgondes et wisigoths sont censés exercer le pouvoir par délégation impériale sur la zone dans laquelle ils ont été installés au titre de foedus ou d’accords. En réalité, ils agissent en peuples indépendants et continuent de s’étendre au détriment des zones contrôlées par les romains

En 750, les derniers Mérovingiens, appelés ultérieurement « rois fainéants » pour légitimer la prise de pouvoir carolingienne, avaient depuis longtemps perdu tout pouvoir, excepté dans les apparences. Ce fut le temps d'une nouvelle dynastie franque issue de l'aristocratie austrasienne : Les Carolingiens.

Les Carolingiens, formèrent une dynastie de rois francs qui régnèrent sur l'Europe occidentale de 751 jusqu'à l’an mille.

A cette époque trouble la Savoie était une petite terre, antique pagus, puis un comté. La terre de Savoie fut fondée vers l'an 1000 par Humbert aux Blanches Mains né entre 970 et 980 en Maurienne, et mort vers juillet 1048. Il fut comte de Maurienne, comte de Savoie de 1027 à 1047 et le fondateur de la Maison de Savoie.

Les territoires suivants ont appartenu à la Maison de Savoie, à une époque ou à une autre : Beaufort, Beauges, Bugey, Bresse, Chablais, Faucigny, Gênes, Le Genevois (mais pas Genève ville libre), la Maurienne, le Pays de Gex, le Pays Niçois, l’Oneille, le Piémont, La Sardaigne, La Savoie, La Tarentaise, La Vallée d'Aoste, Le Valais (en partie), Le pays de Vaud.

Souvent envahie par les Français, la Savoie, duché dans les Etats sardes, fut annexée par la France au cours de la Révolution française et fit partie du Premier Empire. Ensuite, elle fut rendue au royaume de Piémont-Sardaigne. Mais, en 1860, lorsque les ducs de Savoie devinrent rois d'Italie, la Savoie fut cédée à la France et la population savoyarde approuva cette cession par un plébiscite douteux. Depuis cette époque, la région historique de la Savoie forme deux départements français : la Savoie (chef-lieu Chambéry) et la Haute-Savoie (chef-lieu Annecy).


Notes et références ↑ Jules César, Guerre des Gaules, livre VII, 75 ↑ Grégoire Nappey et Mix & Remix, Histoire suisse , page 12