Différences entre les versions de « Bonaire - Avril-Mai 2015 »

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De bon matin, les photographes en herbe et en eaux, Isabelle,  Fabienne, Claude, Riccardo et Roland, partaient en caravane, Instructeur Marc Henauer en tête, pour une destination soigneusement sélectionnée, toujours marquée d’une '''pierre jaune''' sur le bord de la route.
De bon matin, les photographes en herbe et en eaux, Isabelle,  Fabienne, Claude, Riccardo et Roland, partaient en caravane, Instructeur Marc Henauer en tête, pour une destination soigneusement sélectionnée, toujours marquée d’une '''pierre jaune''' sur le bord de la route.


.....''Photos pierres jaunes''
        ''Photos pierres jaunes''


S’en suivait '''un cours théorique''' dans un cadre toujours motivant, où il était question d’ouverture, de vitesse, d’ISO et d’ASA, de zénitude et de fonds bleus, avant de passer à la phase pratique dans des eaux peu profondes baignées de lumière.
S’en suivait '''un cours théorique''' dans un cadre toujours motivant, où il était question d’ouverture, de vitesse, d’ISO et d’ASA, de zénitude et de fonds bleus, avant de passer à la phase pratique dans des eaux peu profondes baignées de lumière.
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Hélas, bien souvent, la mise à l’eau n’avait rien d’une sinécure. Les plages de sable étant rares, les vagues, coraux coupants, poissons-pierre et oursins se liguaient pour rendre l’exercice périlleux mais jamais insurmontable (malgré les genoux mous de certains palmipèdes du groupe).  
Hélas, bien souvent, la mise à l’eau n’avait rien d’une sinécure. Les plages de sable étant rares, les vagues, coraux coupants, poissons-pierre et oursins se liguaient pour rendre l’exercice périlleux mais jamais insurmontable (malgré les genoux mous de certains palmipèdes du groupe).  


     ..''Photos manquent''
     ..''4 Photos manquent''


Joanna et moi, qui partions explorer les profondeurs bleutées du reef à la poursuite de l’hypothétique hypocampe bonairensis et au repérage des Ptérois volitans devenus poissons-à-abattre des eaux de Bonaire et d’ailleurs, revenions  bredouilles une heure plus tard pour découvrir les élèves-photographes, tels des scientifiques appliqués, palmes en bannière, la tête dans les coraux, à l’affut du scoop du jour.
Joanna et moi, qui partions explorer les profondeurs bleutées du reef à la poursuite de l’hypothétique hypocampe bonairensis et au repérage des Ptérois volitans devenus poissons-à-abattre des eaux de Bonaire et d’ailleurs, revenions  bredouilles une heure plus tard pour découvrir les élèves-photographes, tels des scientifiques appliqués, palmes en bannière, la tête dans les coraux, à l’affût du scoop du jour.


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D’autres membres encore, de notre petite communauté, que nous croisions parfois, s’éparpillaient autour de l’île, mus par d’autres projets, soumis à d’autres impératifs ou à d’autres horaires.
D’autres membres encore, de notre petite communauté, que nous croisions parfois, s’éparpillaient autour de l’île, mus par d’autres projets, soumis à d’autres impératifs ou à d’autres horaires.


=='''Pauses casse-croute'''==
=='''Pauses casse-croute'''==
Un petit en-cas sur la plage ou, à l’occasion, à la terrace d’un restaurant, souvent en compagnie de l’iguane de service, les remettait d’aplomb pour la deuxième partie du cours, la consolidation des acquis Light-Room.
Un petit en-cas sur la plage ou, à l’occasion, à la terrace d’un restaurant, souvent en compagnie de l’iguane de service, les remettait d’aplomb pour la deuxième partie du cours, la consolidation des acquis Light-Room.

Version du 24 mai 2015 à 18:39

En construction

Organisateur: Ramon Gonzalez


Participants: Peter Fankhauser; Fabienne et Roland Frei; Rosa et Ramon Gonzalez; Claude et Anthéa Gutknecht; Isabel Janesvki et Marc Henauer; Joanna McKenzie; Nari, Erich et Steven Oehen; Marlène et Martial Riedi; Patricia et Pierre Ter Kuile; Nicolas Tschopp; Albert Schmitt; Philippe Wagner;


Instructeur Photographe: Marc Henauer


Récit de voyage: Anthéa Gutknecht : Bonaire - Avril-Mai 2015


Album Photos:


En route pour les Antilles néerlandaises…

Si Samedi 28 mars débute comme une fin de semaine ordinaire, une aventure est cependant en gestation. Avant que ne sonne 10 heures, la salle d’embarquement de l’Aéroport de Genève se peuple peu à peu de visages familiers : Peter, Roland et Fabienne, Patrick, Marlène et Martial, Nicolas et Françoise et encore bien d’autres, arborant tous un petit air Planète Evasion; une heure plus tard, nous nous retrouvons déjà à Amsterdam, où les autorités aéroportuaires, pour meubler l’attente, nous organisent un jeu de piste sécuritaire et administratif, le temps de remonter dans un avion en partance pour Aruba et Bonaire, notre destination finale. Fort heureusement, l’envol est reporté d’une heure, ce qui nous permet de compléter le parcours d’obstacles sans trop de stress.

Dès le décollage du vol de la Compagnie Royale d’Aviation (ou Koninklijke Luchtvaart Maatschappij pour être précis), nous sommes traités comme des princes: un personnel de cabine aux petits soins, des plateaux repas goûteux, joliment décorés ‘Bleu de Delft’, de la place en suffisance pour nos royales jambes… Lors de son discours de bienvenue, le fringuant Commandant de bord mettra un point d’honneur à nous assurer qu’il y aurait trois navigants en cabine de pilotage à tout moment, tout au long des 10 heures de vol. Nous sommes entre de bonnes mains! Plusieurs repas, plusieurs films, plusieurs siestes plus tard, nous nous posons à Aruba où le jeu de piste aéroportuaire suivant nous offre l’occasion de dégourdir les jambes et arroser le gosier, pendant que le soleil se couche dans la Mer des Caraïbes, au terme d’une longue, longue journée de voyage.

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Remontant dans notre avion, qui entame son voyage de retour en direction du Vieux Continent, nous avons à peine le temps d’attacher nos ceintures de sécurité que déjà nous descendons sur Bonaire où la nuit tropicale nous accueille chaleureusement ; les autorités aussi, mais sans effusion.


Pris en charge par une équipe du Buddy Dive Resort à notre descente d’avion,

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il nous faudra encore jouer des coudes et patienter longuement à la réception de l’hôtel pour décrocher le sésame qui nous permettra de retrouver le bon lit auquel on rêve depuis des heures. Rosa, Ramon, Isabelle et Marc apparaissent alors, la mine bronzée des vacanciers aguerris, bien que n’ayant que quelques heures d’avance sur nous. Joanna, ma sœur, apparaît sur notre pas de porte une heure plus tard, en provenance de Santiago du Chili via Curaçao ; je respire, notre maisonnée est au complet.


Nous nous retrouvons locataires d’un magnifique appartement de 5 pièces sur deux étages : salon/salle à manger/cuisine, 3 salles d’eau, 3 chambres à coucher, quatre balcons, vue sur mer et Petit Bonaire, à deux pas de la salle du petit déjeuner.

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Pendant notre séjour, pas besoin de réveil-matin ; dès 6h30, une chorale d’oiseaux exotiques et la rumeur des plongeurs matinaux déjà attablés, se chargeaient de nous tirer doucement du sommeil...

Bon Dia Divers

Dimanche, notre séjour débute par un briefing intitulé ‘Mandatory Marine Park Orientation’ enrichi d’un film publicitaire, puis le paiement de la Taxe Nature et enfin la visite des installations: l’impressionnant stock de bouteilles d’air comprimé ou de Nitrox, en libre service, et les différents bacs de rinçage du ‘Drive In’ près du parking, ainsi que le Dive Centre au bord de l’eau, comprenant une deuxième réserve de bouteilles, un atelier, un magasin et un ‘spécialiste photos’, des bacs d’eau douce, une douche, un quai, des bateaux et un ‘house reef’ très prisé des plongeurs nocturnes…


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Etape suivante : la réception d’un pick-up flambant neuf, indispensable à tous nos déplacements autour de l’île et au transport des bouteilles, picnics et autre matériel, nécessaires aux excursions. A raison de deux à trois plongées par jour, pendant onze jours, avec bouteilles de 12 litres, gonflées à 200 bars, contenant en moyenne 32% d’oxygène… je vous laisse faire le calcul !


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Bonaire est une île ni petite ni grande : on en fait le tour dans la journée si on le veut bien. Au sud, l’étendue des salines blanches et mauves, étincelantes sous un soleil de plomb, un phare, des flamants roses et les cahutes d’esclaves format maisons de poupées ; au nord, le parc national, paysage impénétrable d’arbustes piquants, parsemé de cactus et peuplé de chèvres efflanquées, d’ânes sauvages et de lézards, rois du bitume; à l’est, un bataillon d’éoliennes plantées dans le maquis, quelques petites plages abritées au fond des criques nichées au pied des falaises et l’Océan Atlantique et sa force tranquille, venant s’éclater inlassablement en gerbes monstrueuses contre les flancs volcaniques acérés de l’île ; à l’ouest, la côte corallienne abritant plusieurs dizaines de sites de plongée à

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l’accès plus ou moins aisé, ainsi que Kralendijk - la capitale - un peu hollandaise, un peu Far West, avec partout une urbanisation galopante qui a fini par engloutir, ici et là, la charmante petite route côtière qui fait le bonheur des hordes de plongeurs-motorisés que nous sommes. Et, au cœur de ce territoire insulaire, Rincon, le plus ancien des villages de l’île, construit par les Espagnols au XVIème siècle, loin des côtes, au creux des collines, à l’abri des pirates d’antan; un certain Norman, ex-douanier, y sert une excellente Energy Squash Soup, de réputation mondiale, destinée tout particulièrement aux plongeurs de passage…Et nous, qui étions venus pour déguster une glace !

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Il y aurait tant à raconter sur nos 15 jours passés à sillonner l’île et à explorer les paysages sous-marins dont les fonds dépassent rarement une trentaine de mètres… Courant le risque de perdre mes lecteurs en route, je me limiterai à décrire la routine de nos journées, toutes semblables et pourtant bien différentes les unes des autres.

    IMG 0269 ACG.jpg 4 photos manquent

Les motivations de la trentaine d’intégrants de l’équipe étaient tout aussi diverses et variées. Une partie du groupe était là pour apprendre comment photographier le monde sous-marin, d’autres pour le plaisir de plonger en toute liberté le long du récif, d’autres encore pour se régaler du paysage, des plages, de la mer et des bienfaits du climat tropical. Les temps ont bien changés depuis l’arrivée des premiers Espagnols qui, ne trouvant point de grâce à ces îles du sud des Caraïbes, les baptisèrent " Ils Inutiles".

Cinquante nuances de bleu

De bon matin, les photographes en herbe et en eaux, Isabelle, Fabienne, Claude, Riccardo et Roland, partaient en caravane, Instructeur Marc Henauer en tête, pour une destination soigneusement sélectionnée, toujours marquée d’une pierre jaune sur le bord de la route.

       5  Photos pierres jaunes

S’en suivait un cours théorique dans un cadre toujours motivant, où il était question d’ouverture, de vitesse, d’ISO et d’ASA, de zénitude et de fonds bleus, avant de passer à la phase pratique dans des eaux peu profondes baignées de lumière.

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Hélas, bien souvent, la mise à l’eau n’avait rien d’une sinécure. Les plages de sable étant rares, les vagues, coraux coupants, poissons-pierre et oursins se liguaient pour rendre l’exercice périlleux mais jamais insurmontable (malgré les genoux mous de certains palmipèdes du groupe).

   ..4 Photos manquent

Joanna et moi, qui partions explorer les profondeurs bleutées du reef à la poursuite de l’hypothétique hypocampe bonairensis et au repérage des Ptérois volitans devenus poissons-à-abattre des eaux de Bonaire et d’ailleurs, revenions bredouilles une heure plus tard pour découvrir les élèves-photographes, tels des scientifiques appliqués, palmes en bannière, la tête dans les coraux, à l’affût du scoop du jour.

   IMG 0221 ACG.jpg     4 photos manquent

D’autres membres encore, de notre petite communauté, que nous croisions parfois, s’éparpillaient autour de l’île, mus par d’autres projets, soumis à d’autres impératifs ou à d’autres horaires.

Pauses casse-croute

Un petit en-cas sur la plage ou, à l’occasion, à la terrace d’un restaurant, souvent en compagnie de l’iguane de service, les remettait d’aplomb pour la deuxième partie du cours, la consolidation des acquis Light-Room.