Différences entre les versions de « Après la plongée les filets de perche sont-ils un risque ? »

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Le ver géant du Léman est de retour... dans nos assiettes. Selon un rapport du Service genevois de la consommation et des affaires vétérinaires, les cas de poissons infectés par les larves du bothriocéphale sont en forte augmentation à Genève. Et le risque d'accueillir dans son intestin un de ces parasites long de 10 mètres est même considéré comme élevé en cas de consommation de poisson cru, fumé ou mal cuit.
Le ver géant du Léman est de retour... dans nos assiettes. Selon un rapport du Service genevois de la consommation et des affaires vétérinaires, les cas de poissons infectés par les larves du bothriocéphale sont en forte augmentation à Genève. Et le risque d'accueillir dans son intestin un de ces parasites long de 10 mètres est même considéré comme élevé en cas de consommation de poisson cru, fumé ou mal cuit.


'''Sur 132 prélèvements dans des restaurants, des poissonneries et des magasins du canton de Genève 0.5 %  des filets de perche contenaient des larves de bothriocéphale dans leur chair (soit 1 sur 200).'''  
'''En 2007, sur 132 prélèvements dans des restaurants, des poissonneries et des magasins du canton de Genève 0.5 %  des filets de perche contenaient des larves de bothriocéphale dans leur chair (soit 1 sur 200).'''  


Genève, mais plus largement les rives du Léman, sont désormais l'une des régions d'Europe les plus touchées par la bothriocéphalose humaine, une maladie parasitaire réapparue il y a peu grâce à la mode des sushis, carpaccios et autres tartares.  
Genève, mais plus largement les rives du Léman, sont désormais l'une des régions d'Europe les plus touchées par la bothriocéphalose humaine, une maladie parasitaire réapparue il y a peu grâce à la mode des sushis, carpaccios et autres tartares.  

Version du 16 juillet 2008 à 13:17

Attention à la Bothriocéphalose !

Le ver géant du Léman est de retour... dans nos assiettes. Selon un rapport du Service genevois de la consommation et des affaires vétérinaires, les cas de poissons infectés par les larves du bothriocéphale sont en forte augmentation à Genève. Et le risque d'accueillir dans son intestin un de ces parasites long de 10 mètres est même considéré comme élevé en cas de consommation de poisson cru, fumé ou mal cuit.

En 2007, sur 132 prélèvements dans des restaurants, des poissonneries et des magasins du canton de Genève 0.5 % des filets de perche contenaient des larves de bothriocéphale dans leur chair (soit 1 sur 200).

Genève, mais plus largement les rives du Léman, sont désormais l'une des régions d'Europe les plus touchées par la bothriocéphalose humaine, une maladie parasitaire réapparue il y a peu grâce à la mode des sushis, carpaccios et autres tartares.

Les sources de contamination sont les filets marinés de poisson dans le nord de l'Europe, le "carpaccio di persico" en Italie du Nord ainsi que la perche et l'omble chevalier consommés crus ou peu cuits autour du lac Léman.


Pas de panique : c'est désagréable mais pas très grave, généralement un bon vermifuge suffit !


Type

Embranchement des Plathelminthes, Classe des Cestodes, Ordre des Pseudophyllidés Morphologie: ver adulte de 2 à 8 m de long, le corps est composé de 3 à 4000 segments trapézoïdaux.

Cycle évolutif :

Le ver adulte libère des embryons cillés le « coracidium » un petit crustacé aquatique planctonique le Cyclops in gère le coracidium qui se transforme en larve procercoïde (larve vermiforme à 6 crochets) dans la cavité générale. Lorsque un poisson d'eau douce ingère le cycolpe parasités, les larves procercoïdes se transforment en larves plérocercoïdes dans les viscères et les muscles du poisson.

Un animal picivore ou un homme qui consomme un poisson contaminé développera un ou plusieurs ver adulte est dans l'intestin, les segments mûrs libèrent les embryons « coracidium » dans l'intestin (environ 1 million d'œufs par jour et par ver);

Epidémiologie:

Contamination par ingestion de poisson cru ou insuffisamment cuit. Régions de lacs ou de deltas (en Europe: pays nordiques, région des grands lacs Suisse français et italiens, delta du Danube; Extrême Orient) où le poisson d'eau douce est la base de l'alimentation et est souvent consommé cru ou assaisonné:

Clinique:

Troubles gastro-intestinaux à la phase d'état, les vers peuvent être nombreux ==> déficit alimentaire possible. Après plusieurs années: Anémie bothriocéphalique (type Biermer), par manque de vitamine B12 le ver adulte utilise la vitamine B12 apportée par l'alimentation d'où un déficit qui se manifestera quand l'individu aura utilisé toutes les réserves de son organisme.


Prophylaxie individuelle:

Cuisson totale ou congélation du poisson à –20° si on veut le manger cru.


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