La Plongée en solo.
Préambule
La plongée en solo consiste à plonger sans coéquipier, pour des raisons divers, certains préfèrent plonger sans coéquipier, en particulier certain photographe, plongeur spéléo, ou pour des plongées profondes.
Il existe des associations qui forment des plongeurs pour le solo. Les risques peuvent être réduit en utilisant du matériel adapté et des techniques particulières empruntées à la plongée spéléo ou à la plongée tech.
La formation solo traite des aspects suivants :
- Analyse de risque.
- Redondance.
- Gestion de l'air et système de secours.
- Maîtrise des incidents.
- Imagerie et répétition mentale.
A la fin du cours le plongeur sera capable de remonter suite à une panne quelconque :
- Remontée sans palmes.
- Panne de gilet.
- Sans masque.
- Avec masque de secours.
- Sur bail-out.
- Gestion du givrage.
- Panne de détendeur.
- Panne d'air.
Le Solo par sécurité :
La plongée en Solo n’est pas un besoin de solitude mais une nécessité de concentration sur sois pour réussir. C’est la motivation à vouloir faire bien qui dicte la loi. Il faut avant tout être imprégné de ce que l’on va faire et être contré sur les procédures. Tout se passe de soi à soi et durant les phases critiques, il n’y a pas de place pour deux.
La plongée en solo est quelque chose de vital en condition sévère (blackwater), il y a moins de risques importés qui interviennent dans l’action, certaines choses sont plus faciles en solo, car l’autre demeure toujours un risque.
En réalité, il s’agit de réduire les risques de coactivités résultant des interventions simultanées ou successives pendant les phases critiques (descente et remontée).
Il faut aussi arriver à repousser le seuil de la peur et du doute. On entre dans la zone rouge plus loin que les autres, cependant il faut aussi une zone rouge…
Passer les oreilles, gérer la combinaison étanche, gérer sa vitesse de descente, s’écouter, lire les instruments, changer de gaz, éclairer, gérer les petits incidents, suivre des yeux la falaise ou le fond pour ne pas soulever des sédiments ; Tout en même temps ou presque ! Les opérations vont vite parfois trop vite ! Alors, il reste peu de place pour l’autre…
Dans cette complexité, la gestion de l’autre devient un risque de suraccident ( perte du Runtime, modification du profil, surconsommation, conflit de communication, emmêlement etc.) finalement d’un incident on risque deux accidents.
...Suite en préparation...
--Baur Ch 14 février 2008 à 13:51 (CET)